jeudi 27 mars 2008

Direct 8 se diversifie dans le sport

Après s’être intéressé au football et au tennis, Direct 8, la chaîne de la TNT dirigée par Vincent Bolloré, continu son investissement dans le sport.

La chaîne, créée en mars 2005, vient en effet d’acquérir les droits de diffusions de la Finale de la Coupe d’Angleterre de rugby, la EDF Energy Cup, qui opposera le 14 avril prochain à 15h30 Leicester, les tenants du titre, et Osprey.

A travers cette diversification, Direct 8 s’installe progressivement comme un acteur important de la diffusion d’événements sportifs. Après le football, plus de 50 matchs internationaux de foot diffusés par an en direct, dont les matchs amicaux du Brésil, certains matchs de Ligue 1 en différé, et le tennis la retransmission de 5 tournois ATP et WTA, place au rugby.

Une chose est sure, la politique sportive de la chaîne semble porter ses fruits. Direct 8 a atteint en 1,5% de part d’audience cumulée en février 2008, et une moyenne de 15 891 000 téléspectateurs par semaines. C’est déjà mieux que BFM, I>Télé ou encore Virgin 17.
Et on peut imaginer que cette audience augmente encore si la chaîne augmente encore sa programmation sportive.

Réponse dans quelques mois.

source : lemarketingsportif.com

vendredi 21 mars 2008

Elle est pas chère ma bannière

Internet a été le média offrant les plus forts taux de remise l'an dernier, devançant tout juste la radio. C'est le constat qui s'impose en comparant les investissements bruts 2007 mesurés par TNS Media Intelligence aux dépenses nettes déclarées par les annonceurs dans le cadre de l'étude Irep-France Pub sur la même période. Si l'écart global approche les 48% sur le marché plurimédia, il monte à 73% pour les espaces publicitaires sur la toile, TNS MI affichant 2,768 Md€ d'investissements bruts et France Pub 0,740 M€ de dépenses nettes. Le média radio, pour sa part, pratique des remises commerciales globales de l'ordre de 71%, avec environ 3,310 Md€ de recettes brutes pour 0,951 Md€ d'investissements nets des annonceurs. Quant à la communication extérieure, les remises accordées à ses clients sont de 45% en moyenne. En revanche, la télévision le cinéma et la presse se montrent un peu moins ouverts aux négociations que les supports concurrents, avec des taux évalués respectivement à 36, 37 et 39%. Rappelons qu'en 2007 la presse est restée le premier média, avec 7,254 Md€ d'investissements en brut pour 4,396 Md€ en net. Elle a devancé la télévision, dont les espaces publicitaires ont généré des dépenses de 6,742 Md€ en brut pour 4,306 Md€ en net. Quant au cinéma, il a de nouveau clôturé la marché, avec 0,218 Md€ d'investissements bruts pour 0,138 Md€ de recettes nettes.

Source : CB News

vendredi 14 mars 2008

NRJ bientôt en journal

NRJ a lancé en Auvergne une quinzomadaire papier affichant les programmes télé des chaînes de télévision.

Cette opération test est un succès et en quelques semaines le journal est quasiment à l'équilibre financier.

La presse gratuite va donc peut être encore s'agrandir en s'attaquant aux journaux de programmes TV. Le secteur, déjà bien erroné par les programmes disponibles sur Internet pourra ainsi être sujet à une réorganisation de moyens.

Source : Satellifax

mardi 11 mars 2008

Le Grand Journal de Louis Vuitton

Un petit article à part sur la campagne de communication de Louis Vuitton, particulièrement réussie et une campagne média aussi à part.
En même temps, de quoi fallait il s'attendre pour une marque d'exception?

Tout d'abord, leur site : fluide, facile à naviguer, complet, beau intéressant avec un e-shop :
www.louisvuitton.com
Un spot publicitaire hors norme : pas d'effet d'annonce, pas de porno-chic, pas de tendance à outrance mais une ambiance hors du commun pendant 90 secondes.
Une plan média qui n'est défini pour l'instant que lors d'émissions très ciblées. Selon mes informations le spot serait diffusé par 3 fois pendant le Grand Journal de CANAL+ hors des périodes de spots publicitaires.
Je vous laisse découvrir le spot ci-dessous.

mercredi 5 mars 2008

M6 : la petite chaîne qui monte est devenue grande

Le contraste devient de plus en plus criant.Lundi, l'institut de mesure d'audience Médiamétrie dévoilait son baromètre mensuel et, le même jour, le groupe M6 publiait ses résultats 2007. D'un côté, Médiamétrie indiquait que l'audience de la chaîne M6 s'était encore érodée en février 2008, pour atteindre 10,7 % de part de marché. De l'autre, le groupe audiovisuel présidé par Nicolas de Tavernost publiait un résultat net en progression de 11,1 %, à 168,6 millions d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe a atteint 1,356 milliard d'euros (+ 5,7 %), dont 675,9 millions d'euros pour les recettes publicitaires de la chaîne M6.

Jamais la part de marché publicitaire (24,1 %) n'a été aussi élevée. Pourtant, l'action M6 a perdu 40,5 % en un an. Car le marché de la télévision vit en ce moment une profonde mutation. La montée en puissance des nouvelles chaînes de la TNT, qui ensemble totalisent une part d'audience de 10,1 %, menace directement l'audience des grandes chaînes historiques. En journée, certaines généralistes de la TNT donc TMC ou W9 font jeu égal avec des M6 ou France 3. « Dans l'univers de la TNT, M6 est la seule chaîne qui résiste bien», explique pourtant Nicolas de Tavernost.

La filiale du groupe allemand RTL Group a négocié très tôt ce tournant majeur. La chaîne phare du groupe M6 s'est solidement installée dans les soirées et avant-soirées (carrefours d'audience et de publicité). «Nous avons gagné la bataille du prime time et nous sommes en train de gagner celle de l'access prime time. Le prochain chantier auquel nous allons nous atteler est celui de l'heure du déjeuner», explique Nicolas de Tavernost.

Dans le même temps, la petite sœur W9 récolte les fruits du succès de la TNT. La chaîne lancée en mars 2005 a atteint 1,3 % de part d'audience. En 2007, son chiffre d'affaires publicitaires a été multiplié par quatre pour atteindre 25,8 millions d'euros. Il devrait encore doubler en 2008.

Acquisition dans le Web
«Nous avons de grandes ambitions pour W9. Nous allons continuer d'investir dans les programmes et la chaîne devrait être rentable dans trois ans», estime le président du directoire de M6. Pour la première fois, l'ensemble des chaînes numériques (W9, Paris Première, Téva…) est devenu rentable, avec un résultat opérationnel de 0,3 million pour un chiffre d'affaires qui a atteint la barre des 100 millions d'euros.

L'autre secteur dans lequel le groupe M6 a de fortes ambitions est Internet. Le groupe a commencé par le commerce électronique avec l'achat en 2005 de Mistergooddeal. Il poursuit aujourd'hui dans les sites de contenus. Dans quelques semaines, M6 devrait annoncer une nouvelle acquisition dans le Web.

Source : Le Figaro

mardi 4 mars 2008

CANAL+ libère les droits du foot

Les droits de la ligue 1 appartenant maintenant à Canal+ et Orange, les voix du secteur public s'étaient élevées pour demander une diffusion en clair des images du football.
Certains élus étaient même montés au créneau en dénonçant une diffusion uniquement privée des matchs de ligue 1 et ligue 2 alors que ces mêmes clubs sont financés par les impôts locaux.

La voix de Bertrand Méheut a alors cru résoudre le dilemme lorsqu'il annonça vendredi la diffusion en clair, le dimanche, des extraits de certains matchs et notamment des buts.
Véritable étonnement de la part de plusieurs connaisseurs de la chaîne cryptée, peu encline à libérer des contenus pour lesquels elle a payé si cher. La chaîne souhaiterait-elle créer un nouvelle case de grande audience le dimanche? Son magazine hebdomadaire "Le Grand Journal" bat régulièrement ses records d'audience. La chaîne voudrait-elle profiter de cet élan pour ouvrir de plus en plus de cases et bénéficier ainsi d'une publicité plus chère?
L'équilibre devra alors se trouver entre des recettes supplémentaires en publicité et des recettes potentiellement plus timides en vente d'abonnements.
L'année 2007 avait reçu la qualification d'exceptionnelle et supérieure aux prévisions par Bertrand Méheut quelques jours au paravent.

Les réponses à cette annonce ne se sont pas fait attendre : Frédéric Thiriez (président de la LFP) disait "bravo" à Canal+, Jean-Bernard Levy (président du directoire de Vivendi) annonçait "un succès magistral pour CANAL+". Le Directeur des sports de France Télévision, Daniel Bilalian, quant à lui ne décolérait pas, parlant de "concurrence déloyale".

La troisième mi-temps des droits du football vient ainsi de connaitre son premier rebondissement et peut-être pas le dernier.

Source : Satellifax